Harry "poppers" ou comment s'ennivrer de nieseries !
Que dire d'Harry ?
Qu'il a moins de boutons sur le visage !
Que dire d'Hermione ?
Que le doublage en français frise le ridicule !
Que dire de Ron ?
Qu'il ne faut pas qu'il vieillisse davantage!
Quoi d'autre ? Cet énième avatar de la série a pour trame de fond le même thème que l'épisode III de Star War. Les "bien pensant" au pouvoir d'une démocratie qu'ils disent en danger vont retirer les libertés publiques en instaurant de nouvelles règles de conduite. Celle-ci applicables à tous sans exception, diluant ainsi aisément les contenus des programmes scolaires liés à l'autodéfense. Voldemor n'apprécie pas les apprentis sorciers capables de se défendre (Le pouvoir n'aime pas la connaissance).
Ces faiseurs d'ordre se matérialisent ici sous la forme de dame Ombrage, au sourire rassurant et à l'univers félin et rose bonbon. Dark Vador n'était-il point le prince du côté Obscur habitant le jeune Hanakine frais et plein de vie ? Le parallèle s'arrête là, nos jeunes héros se trouvent confrontés au harcellement de cette dame de fer et de sa brigade inquisitoriale (évidemment le fils de Lucius aussi décoloré que son père en prend la tête) qui sous l'illusion de faire partie de la Méritocratie (tout ressemblance avec des personnes en exercice du pouvoir actuellement n'est que pure coïncidence !) pratique la délation...
Mais voilà nos héros organisent la résistance et font face avec brio aux méchants évadés d'Azcaban commandés par Lucius... S'ensuivent d'interminables batailles de baguettes magiques avec une horde de cheveux dans le vent en guise d'effet spéciaux (parce qu'ils le valent bien !). Bref les gentilles gagnent, les méchants perdent, la démocratie au sein de Poudlard est rétablie... Harry peut enfin se consacrer à ce qui fait de l'adolescence l'âge le plus ingrat, les boutons et les filles ! et ce jusqu'au prochain épisode.
Ducker,
P.S : je crois que je n'ai pas apprécié !
Harry Potter et l'Ordre du Phénix
(Harry Potter & the Order of the Phoenix)
L’ordre du Phénix, 5e volet des aventures d’Harry Potter, est en dessous de ce que l’on pouvait en attendre. Cependant, David Yates, nouveau venu dans la ligue des réalisateurs de la saga Potter, ne s’en sort pas si mal. Admettons le, les livres et les films sont complètement différents ; si les livres s’attachent à développer une psychologie des personnages, les films cherchent d’avantage à vendre du grand spectacle (et se sabordent par de nombreuses ellipses qui peuvent desservir à la compréhension de l’histoire dans son ensemble).Alors prenons ce cinquième volet pour ce qu’il est : un grand divertissement.
Très attendu par les fanatiques de la saga, ce nouvel épisode est le pivot qui va changer à jamais la destiné du jeune Potter. Nous entrons dans une nouvelle erre : celle d’une guerre imminente. Nouvelle erre qui se dessine sous les traits d’un nouveau personnage, celui du professeur Dolorès Ombrage (Imelda Staunton), charmante vieille femme un brin sadique. Éclipsant pour un temps Dumbledore (Michael Gambon) à la tête de Poudlard, sa politique totalitaire placée sous un régime de terreur va pousser les élèves à la révolte.Le combat final au ministère de la magie, digne de la saga Matrix, est formidablement orchestré. Cette année encore les décors et les vues aériennes (numérisées) sont remarquables et nous propose un très bon divertissement.
Mais voilà le problème, sous le divertissement bien peu de choses transparaissent : où est passé la révolte de Ron (Rupert Grint) ? la folie des grandeurs d’Harry (Daniel Radcliffe) ? que sont devenus les liens qui unissent Tonks (Natalia Tena), Sirius (Gary Oldman) et Bellatrix ? Disparus tout simplement. Si le personnage incarné par Emma Thompson (le professeur Sybille Trelawney) est réduit en une vulgaire apparition, en contre partie Helena Bonham Carter (Bellatrix Lestrange) est la véritable bonne surprise du film. En très peu de scènes elle réussit à être à la fois loufoque, perturbée et inquiétante. Une prestation que l’on ne s’attendait pas nécessairement à trouver ici (par comparaison au jeu inexistant de Ralph Fiennes en Lord Voldemort).
Chez nos jeunes amis seule Emma Watson (Hermione) réussit encore une fois à faire véritablement exister son personnage. Quant à Harry il nous est une fois de plus présenter comme un formidable héros bien loin du personnage torturé et souvent égocentrique qu’il peut être dans les livres. Cet opus un peu transparent, se laisse suivre sans déplaisir mais n’a rien de transcendant. Déjà pressentit pour diriger le prochain volet, nous verrons si David Yates peut relever le niveau ou s’il ne ferra que suivre les désastreuses traces de Chris Colombus, auteurs des deux premiers films.
Brice fait son cinéma alias MiniDuck,
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